Jeu de cartes : Conan, le jeu de cartes, bluffs et enchères dans l’univers de Robert Howard

Posté le 8 septembre 2014 par

A la recherche de petits jeux pas forcément apéritifs car possédant des règles un minimum complexes et proposant des parties assez longues, plongeons-nous dans Conan, le jeu de carte, chez Edge Editions. En effet, un jeu nous envoyant dans l’univers du célèbre Cimmérien, ninik’s land se devait d’en parler.

Le jeu contient quelques jetons, représentant les points de gloire, et des cartes de différents type. Cela suffit pour que deux à quatre joueurs partent explorer l’Hyperborée, en compagnie d’un des archétypes qui sera son personnage (barbare, sorcier, mercenaire, marchand, prêtresse…). Chaque personnage possède un score dans une des trois caractéristiques (esprit, force, ruse). Le but du jeu est d’explorer les nombreux lieux d’aventures qui vont être posés (temples, cités maléfiques, jungles et autres endroits qu’explorent les aventuriers) pour y affronter un certain nombre de périls, avant de récupérer les butins mérités (souvent de la gloire, mais aussi quelques objets magiques ou autre).

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La résolution des périls est très agréable, avec un mélange d’enchère et de bluff. Deux des joueurs s’affrontent (celui qui a joué le danger, et celui incarnant le personnage confronté à la menace), misant des points de gloire (on gagne quand on arrive à 30, on perd quand on arrive à zéro), et le vainqueur récupère la mise. Chacun joue ensuite des cartes face cachée, pouvant modifier le score de la caractéristiques servant à la résolution (ou même changer la caractéristique choisie) et il est possible de jouer des cartes inutiles pour bluffer.

Les tours s’enchaînent ainsi rapidement, les règles, assez simples, étant vite assimilées. Les joueurs déposent des périls divers, de nouveaux lieux à explorer, et cherchent à explorer tous ces endroits pour gagner gloire et objets. Pour cela, il est parfois nécessaire de fomenter une alliance avec un autre joueur, ou de le défier en duel pour lui voler tous ses objets. La partie est dynamique, même si elle est assez longue pour ce genre de jeux à petit format (il faut aisément compter une heure de jeu sans exagérer). A certains moments, l’intérêt baisse quelque peu, si l’on ne pioche pas de bonnes cartes pendant un certain temps (on en pioche une par tour, mais certains lieux ou certaines cartes permettent de renouveler sa main) ou si l’on est coincé trop longtemps à affronter des périls en série, ou l’un qu’on ne peut pas vaincre, faute des bonnes cartes (là encore, des cartes permettent d’aller dans un autre lieu, mais il faut les avoir en main). Heureusement, cela ne dure jamais longtemps, et la plupart des tours sont très amusants et s’enchaînent sans ennui.

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L’ambiance de l’univers de Robert Howard ressort bien de ces mécaniques de jeu, de même que des cartes. En effet, les illustrations sont absolument superbes, que ce soit les personnages, les lieux, les ennemis à affronter, et les cartes sont très variées, rendant les parties très différentes selon quels personnages sont en jeu, selon les objets magiques possédés ou les endroits où nos joueurs vont combattre.

Conan, le jeu de carte, n’est certes pas parfait mais, quand on a du temps, reste un très chouette choix pour s’amuser entre amis, et l’amateur de fantasy ou de Robert Howard ne devrait pas hésiter. Un très bon jeu.

Conan, le jeu de cartes, disponible chez Edge Editions depuis 2011

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