Jeu apéritif : Dungeoneer : Le Repaire des abominations, du dungeon crawling light

Posté le 24 octobre 2014 par

Dungeoneer revient dans une seconde édition, appelée Dunjeoneer : Le Repaire des abominations qui, comme son nom l’indique, enverra ses aventuriers dans ce terrible donjon digne du plus fou des ersatz du Docteur Frankenstein, peuplé de créatures ratées et de pièges terribles. Ninik’s land se devait de se pencher sur un jeu apéritif doté d’un tel concept.

Mais quel est-il ? Dungeoneer propose tout simplement à ses joueurs (entre deux et six) d’incarner des aventuriers, pénétrant dans un terrible donjon. Là, immédiatement, le joueur s’interroge, attiré. Du dungeon crawling (le fameux porte-monstre-trésor) avec quelques cartes de différentes catégories, et quelques pages de règles très simples, voilà qui ne peut qu’intriguer et faire rêver.

dungeoneer repaire abominations

Thomas Denmark est le créateur et l’illustrateur de Dungeoneer, et de ses nombreuses extensions (tous les jeux pouvant être mélangés pour que les joueurs créent leur propre donjon, potentiellement avec des extérieurs, et plusieurs étages). Les dessins sont superbes, représentant les différentes salles, des objets magiques, des pièges, et autres choses qu’il est possible de croiser dans le terrible Repaire des Abominations. Les règles sont simples, avec chaque tour divisé en plusieurs phases bien précises, et l’intelligence du jeu fait que, chaque tour, chacun incarne, en plus de son personnage, le maître du donjon. Il est ainsi possible de lâcher sur les autres joueurs des monstres ou pièges dangereux qu’ils devront affronter. Pour ce faire, chaque personnage dispose de plusieurs caractéristiques (corps à corps, magie et déplacement), et les résolutions se font avec un simple dé à six face.

Ainsi, à chaque tour, les personnages rajoutent une salle (le donjon se développant au fur et à mesure de l’avancée de la partie), envoient des dangers aux autres, déposent dans leur inventaire des objets magiques, et se déplacent dans le donjon. Chaque mouvement apporte au personnage concerné des points de gloire (servant à activer les objets et les atouts qui les rendront plus puissants) et des points de périls (que les autres dépensent pour nous lancer des monstres et des dangers), et permet de se rapprocher de la résolution des quêtes. En effet, chacun dispose de deux quêtes propres, ainsi qu’une quête commune. Non-seulement résoudre trois quêtes est une manière de gagner (l’autre étant d’être le seul aventurier survivant) mais cela permet aussi de gagner des niveaux (ou des compétences), et donc de développer les caractéristiques de son personnage.

dungeoneer 2

Ainsi, avec quelques cartes, de différents types (deux se découpant pour obtenir les pions), et en ajoutant quelques dés et jetons, Dungeoneer parvient à recréer l’ambiance d’un Hero Quest ou d’un dungeon crawling des plus efficace ! Les parties ne sont pas trop longues, et amusantes en diable ! Les quêtes sont très diverses, entre la protection d’une princesse, la destruction d’une machine infernale, le transport d’un dangereux grimoire, ou autre, et l’aspect stratégie n’est pas à négliger. En effet, se déplacer apporte les points de gloire nécessaires à activer ses objets, et permet de résoudre les quêtes, mais fait aussi gagner des points de péril qui permettent aux autres de lancer des créatures ou des pièges potentiellement très puissants.

Des règles simples rendent le jeu très accessible, et Dungeoneer est ainsi un excellent apprentissage, avant d’attaquer des jeux plus complexes, voir des jeux de rôle comme Donjon et Dragon. Il se révèle être un très bon jeu, vers lequel on revient aisément.

Dungeoneer : Le Repaire des abominations, disponible chez Atlas Game depuis 2006.

Imprimer


Laissez un commentaire


*